Catherine Teule, article extrait du Plein droit, n°114 (octobre 2017), GISTI
Forte de 2600 kilomètres de frontières terrestres avec huit pays, d’une politique de visas amicale avec son voisinage comme avec les pays musulmans de la Méditerranée, la Turquie est devenue, à compter des années 2000, terre d’immigration et plus encore de transit. Cela n’a pas manqué d’inquiéter l’Union européenne (UE) qui, très tôt, a donc incité la Turquie à limiter l’accès à son territoire, à intensifier sa lutte contre l’immigration « irrégulière » et à maîtriser les « flux migratoires ». Un accord de (...)