Dans le contexte de la dénommée « crise des réfugiés » qui questionne le système européen des frontières et d’asile, nous comptons cinq mois depuis que le gouvernement a tenté de donner une couverture légale aux « refoulements à chaud » au niveau des barrières frontalières de Ceuta et Melilla, par le biais d’un amendement apporté à la loi des étrangers effectué dans le cadre de la nouvelle loi sur la sécurité citoyenne (connue sous le nom de loi Mordaza soit « loi-bâillon »).
Les organisations qui composent (...)
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Des ponts, pas des armes !
Appel en faveur d’une politique d’accueil des migrant-e-s, des demandeur-se-s d’asile et des réfugié-e-s
En vingt ans, on estime que plus de 20 000 personnes sont mortes aux frontières européennes, dont presque 2 000 en Méditerranée depuis le début de l’année 2015. C’est de ces drames à répétition que les États membres de l’Union Européenne (UE) traiteront lors du Conseil européen des 25 et 26 juin.
Nos organisations n’acceptent pas que les institutions de l’Union européenne n’accordent pas la priorité au sauvetage des vies. Au contraire, l’UE et ses Etats membres se sont accordés sans difficulté pour (...)Plus de 100 organisations de la société civile unies pour dire stop aux politiques migratoires inhumaines
Mobilisation citoyenne
Suite à la macabre succession de naufrages en Méditerranée, les chefs d’Etat de l’Union Européenne peinent à faire le choix de sauver des vies. Alors même qu’ils ont les moyens d’accueillir avec humanité et dignité les personnes migrantes et réfugiées ils persistent à renforcer l’arsenal sécuritaire. Nous savons que leur entêtement est en grande partie responsable des tragédies en Méditerranée et que l’effet dissuasif des politiques sécuritaires est un leurre.
En 20 ans plus de 20.000 personnes migrantes sont (...)Contre les naufrages en Méditerranée : des ponts, pas des murs !
Après les naufrages qui, en Méditerranée, ont provoqué la mort et la disparition d’au moins 2.000 personnes depuis le début de l’année, les chefs d’Etat réunis lors du Sommet extraordinaire de l’Union européenne le 23 avril ont fait le choix non de sauver des vies mais de renforcer un arsenal sécuritaire en grande partie responsable de ces drames.
En vingt ans, plus de 20 000 personnes migrantes sont mortes aux frontières de l’Europe : nos organisations sont consternées par cette politique de (...)Morts en Méditerranée : le déshonneur du Conseil européen
Bruxelles, le 24 avril 2015
En ce mauvais jour du 23 avril 2015, le Conseil européen qui devait enfin « agir » sur une situation « dramatique » en Méditerranée, s’est contenté de tenter de mettre l’Union européenne et ses États membres à l’abri des migrants en renforçant la protection de ses frontières.
A ces milliers d’êtres humains, femmes, hommes et enfants qui risquent la mort, et souvent la trouvent, en tentant de rejoindre des lieux pour se reconstruire et vivre, les chefs de gouvernement européens, (...)