Nauru - la Pacific solution
Nauru, un laboratoire ?
21km2, 12 000 habitants, une route principale, 4000km au NE de Sydney. Les mines de phosphate (épuisées en 2005) qui lui ont valu le surnom de « Koweït du Pacifique sud » l’ont transformée en une décharge toxique. 400 banques offshore blanchissent l’argent de la mafia russe et l’OCDE l’a mise sur sa « liste grise ». La République de Nauru a touché entre 2001 et 2003 une manne de 15M euros déversée au titre de la « Pacific solution » australienne, qui transfère dans les camps de Nauru et de Papouasie Nouvelle-Guinée les réfugiés interdits d’accès sur le continent. Les camps de Nauru sont gérés par l’OIM (le HCR y a examiné les dossiers jusqu’en 2002).
Un rapport du 12/8/03 de la Commission des affaires étrangères, du commerce et de la défense du Sénat australien recommande entre autres la fin des camps de Nauru et de Papouasie-Nouvelle Guinée. Le ministre de l’immigration Philip Ruddock répond qu’il n’en est pas question et que la Pacific solution est un grand succès qui a permis à l’Australie d’économiser des centaines de millions de dollars : « It hasn’t failed, it has worked and it has worked exceedingly well »
Mars 2003 : l’Australie et le gouvernement de Nauru signent un nouvel accord de 13,7M euros pour poursuivre les camps de Nauru jusqu’au moins juin 2005.
The Age du 6/3/04
– The Age du 13/8/03
(article en anglais)
– le rapport du Sénat - voir les recommandations - (document en anglais)
– situation in the nauru detention center , noborder (18 mai 2003 - article en anglais)
– Australia and Nauru , noborder (9 octobre 2002 - article en anglais)