La France interdit de débat démocratique les militants du Sud
Le réseau Migreurop, qui rassemble 41 organisations d’Europe, du Sud et de l’Est de l’Europe, a tenu son Assemblée générale samedi 19 novembre. Ni Hicham Baraka, président de l’association marocaine Beni Znassen pour la Culture, le Développement et la Solidarité (ABCDS), ni Mouhamadou Keïta, de l’Association des Maliens Expulsés (AME), au Mali n’ont pu être présents à cette réunion, faute d’avoir pu obtenir les visas pour la France qu’ils avaient demandés.
Le réseau s’indigne de ce qu’une fois de plus la politique de suspicion à l’égard des citoyens des pays du Sud l’ait privé de ces deux militants. Il condamne les pratiques discrétionnaires qui, en entravant la libre circulation, aboutissent à empêcher les rencontres entre citoyens du Nord et citoyens du Sud.
La liberté d’expression et la liberté d’association ne concernent-elles, pour les autorités françaises, que les Européens ? Et ne doivent-elles s’exercer qu’entre Européens ?