RENCONTRE INTERNATIONALE : Pour un accès ouvert aux centres d’enfermement des migrants en Europe

Paris - 22 octobre 2011 15h30-17h30

« Droits de l’homme et droit d’information :

Exigeons le libre accès aux centres d’enfermement »

Paris, samedi 22 octobre

15h30 – 17h30

Centre International de Culture Populaire, 21 ter rue Voltaire, 75011

Paris

Métro : Alexandre Dumas (L2) ou rue des boulets ( L9)

Alternatives Européennes et Migreurop travaillent avec des partenaires venus de toute l’Europe pour lancer la campagne « Pour un accès ouvert aux centres d’enfermement ».

Le débat public sera l’occasion de présenter les objectifs et modalités de la campagne et d’en débattre avec des personnalités du monde politique, académique et journalistiques

Intervenants :

15.30 – 16.00 Présentation de la situation dans les camps d’enfermement en Europe et de la campagne. Claire Rodier, Migreurop et Ségolène Pruvot, Alternatives Européennes

Avec la participation des représentants d’organisations travaillant pour le droit des migrants de Roumanie, Grèce, Bulgarie, Italie, Espagne, Pays-Bas et Grande Bretagne, Belgique, France.

16.00 – 16.30 Réponse par les commentateurs

Rokhaya Diallo, chroniqueuse et militante associative

Alain Morice, Paris7, l’URMIS et membre de Migreurop

avec des parlementaires européens et des journalistes

16.30 – 17.30 Débat avec la salle et avec la participation des représentants d’organisations travaillant pour le droit des migrants. Migreurop, Alternatives Européennes, Cimade (FR), FASTI (FR), Observatoire de l’enfermement (FR), GISTI (FR), SOS Racismo (ES), ARCI (IT), Open Society Migration Initiative (UK), Rete primo marzo (IT), MSF Greece (GRE), Detention Action (UK), Vluchtelingenwerk (NL), Stiching LOS (NL), Heinrich Boll Stiftung (GER), PICUM (BEL), Poradana organisation (CZ), Open Society Foundation (BUL), Migrant Information center Cluj-Napoca (ROU), League for Defence of Human rights Cluj-Napoca (ROU), SIP (POL), LDH (Belgique)

Afin de gérer leurs flux migratoires, la plupart des États membres de l’UE ont recours aux centres d’enfermement de migrants. Des cas de violation de droits de l’homme ont été signalés dans bon nombre de ces pays, avec des détenus de facto qui, bien que n’ayant commis aucun crime, se retrouvent dans une situation où l’assistance juridique, la communication avec l’extérieur et la liberté de mouvements leur sont refusées.

Bien que le drame de ces personnes tentant de traverser la mer pour atteindre les côtes européennes ait attiré l’attention des médias, le grand public en sait très peu sur les conditions d’enfermement des migrants. La focalisation des médias sur le centre de Lampedusa est peu représentative de la situation, dans la mesure où de nombreux migrants sont retenus dans d’autres centres disséminés partout en Europe. Dans la plupart des pays, l’accès aux centres d’enfermement est en effet limité voire refusé aux journalistes, aux groupes de défense des droits de l’homme, à la société civile et parfois même aux autorités locales. Une telle situation pose un double problème : ce sont à la fois les droits des migrants et la liberté d’expression et d’information qui sont ainsi bafoués.

Tant que les journalistes et les activistes n’acquerront pas droit d‘accès aux camps de rétention, le public restera sans informations et les citoyens européens ne seront pas à même de se forger librement une opinion sur les lieux d’enfermement.

Inscriptions : paris@euroalter.com