Mobilisation international pour les migrants déportés dans le désert libyen
Jeudi 8 juillet 2010 18h00 devant l’ambassade libyenne à Rome
Jeudi 8 juillet 2010 à 19h00 à Place Bellini à Napoli
Vendredi 9 juillet en toutes les places d’Italie devant les Préfectures
Amenons une bougie devant l’ambassade Libyenne et manifestons devant les Préfectures.
Une lumière pour la dignité
– Liberté et droit d’asile pour les 250 exilés déportés dans le désert libyen
– Arrêtons les violences de la police libyenne contre les migrants
– Modifions les accords Italie-Libye et arrentons la politique des refoulements
Signataires
Agenzia Habesha
Come un uomo sulla terra (Asinitas e ZaLab)
Fortress Europe
Melting Pot
Migreurop
Stalker - Primavera Romana
Welcome ! Indietro non si torna
(A l’initiative du 8 juillet 2010 devant l’ambassade libyenne participera aussi la section italienne de Amnesty International)
Pour info et adhesion : unaluceperladignita@gmail.com
voir le dossier sur les 250 erytréens deportés dans le désert libyen sur le site de Migreurop : http://www.migreurop.org/rubrique333.html
L’appel de Welcome ! Indietro non si torna
Depuis plusieurs jours les appels des 250 érythréens enfermés dans la prison de Brak en Libye, exposés à tout type de violence et à risque de morte, sont en train de rejoindre l’Italie en essayant de réveiller les consciences. Les tortures et les violations subies par ces personnes en fuite de guerres et persécutions ne sont pas un cas isolé. Que la Libye ne soit pas un pays démocratique et qui ne respect aucun droit fondamentale de la personne humaine est une réalité que juste pour convenance et calcule les gouvernements européens font semblant, par fois , d’oublier.
Ces tortures, ces violences nous racontent, surtout, de la deshumanisation et des crimes contre la vie humaine dont les gouvernement italiens des derniers années se sont tachés en externalisant à Gheddafi la gestion de milliers d’exilés en lui donnant le pouvoir absolu sur des milliers d’être humains, titulaires de droits fondamentaux, comme le droit d’asile.
Les refoulements définis par le Ministre de l’Intérieur italien Maroni , comme « une grande victoire contre l’immigration clandestine » ne sont que le dernier acte de une histoire de complicité et redéfinition des équilibres politiques et économiques en ayant utilisé et en continuant à le faire , les corps des migrants comme n’importe quelle marchandise.
Sauver les centaines de personnes qui sont en train de mourir en Libye, aussi à cause des politiques d’immigration italiennes, signifie lutter pour les droits et les libertés de tous, pour le droit de chacun entre nous de vivre en un pays civile.