Dans le cadre de la session n°21 du programme Échanges & Partenariats, Aude de Coustin a été accueillie à Berlin au sein de Borderline Europe, partenaire de Migreurop, pour investiguer l’accueil des exilé·e·s en Allemagne dans un contexte post 2015, avec un focus sur l’asile et la détention des personnes étrangères, ainsi que sur le rôle moteur de ce pays du Nord dans la définition et la mise en œuvre de l’externalisation des politiques migratoires européennes.
Aude a réalisé plusieurs documents (...)
Enfermement
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Vidéo : les hotspots, véritables camps de la honte
Les tragiques naufrages qui se sont produits en avril 2015 en mer Méditerranée et la « non-réponse » de l’Union européenne ont mis en évidence l’échec des politiques européennes d’asile et d’accueil. Dans un contexte de crise d’humanité et de solidarité, l’UE aurait dû ouvrir ses frontières, et assumer ses responsabilités en matière de sauvetage en mer. Au contraire, elle a opté pour le renforcement de ses frontières extérieures via l’adoption de l’approche hotspot, dans une perspective strictement sécuritaire, (...)
Mission en Grèce en 2019
Dans le cadre de la session n°22 du programme Échanges & Partenariats (membre du réseau IPAM), Mathilde Albert s’est rendue en Grèce au sein de l’association ASF-France, sur l’île de Samos de mai à octobre 2019.
En participant aux actions de solidarités de sa structure d’accueil, et notamment via les permanences juridiques, elle a pu observer sur le terrain les conséquences directes des politiques migratoires européennes sur les droits des migrant·e·s. Elle s’est rendue aux abords du camp de Samos (...)Nouvelles formes de confinement aux portes de l’Union européenne
Actes de la conférence de Madrid (2019)
Depuis la mise en place de « l’approche hotspot », en 2015, par l’Union européenne (UE), Migreurop décrypte ses conséquences et dérives dans ses publications et à l’occasion de diverses rencontres internationales (Calais 2015, Rabat 2016). Le but de ce dispositif, qui n’a rien de nouveau, est en d’empêcher les arrivées et de criminaliser la migration, ce qui s’accompagne d’une montée de la violence et d’atteintes aux droits des migrant·e·s dans le cadre d’une politique du tout sécuritaire. Cinq ans après, (...)
En Allemagne, des centres d’accueil de plus en plus fermés
Depuis 2015, la tendance en Allemagne est de normaliser l’ouverture de centres dits de « premier accueil », en regroupant plusieurs administrations sur un même site. Ces centres ont pour but de permettre aux exilé.e.s de clarifier leur situation administrative et de déposer une éventuelle demande d’asile. En théorie, ceux-ci ne doivent pas y rester plus de six mois, et sont ensuite transféré.e vers des Gemeindezentren, des centres d’accueil gérés par les communes, même si l’examen de la demande de (...)