Le 28 avril 2018, 32 des 35 personnes migrantes poursuivies pour incendie volontaire, rébellion, dégradation des biens, tentative de violences ou de trouble à l’ordre public ont été condamnées à 26 mois de prison avec sursis par le tribunal de Chios (Grèce) après quatre jours d’une audience entachée de nombreuses irrégularités. Elles ont finalement été reconnues coupables d’avoir blessé des fonctionnaires de police, et ont été acquittées de toutes les autres charges.
Avant cette sentence, les 32 condamnés (...)
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Interview de Marine De Haas : « Hotspots » en Libye : l’annonce problématique d’Emmanuel Macron
Article de Alcyone Wemaëre - France 24 (27 juillet 2017)
En marge de la visite d’un centre d’hébergement de réfugiés à Orléans jeudi, le président français a annoncé la création de "hotspots" en Libye "dès cet été". Une annonce qui pose problème à la Cimade et au HRW, notamment.
"L’idée est d’ouvrir des ’hotspots’ en Libye afin d’éviter aux gens de prendre des risques fous alors qu’ils ne sont pas tous éligibles à l’asile. (…) Je compte le faire dès cet été." Emmanuel Macron a bien prononcé ces mots lors d’un échange avec plusieurs journalistes jeudi 27 juillet, en marge (...)Procès des « Moria 35 » – premières observations
Premier retour sur les audiences qui ont lieu à Chios (Grèce)
Vendredi 20 avril - Premier jour d’audience Sur les 35 prévenus, 30 sont en détention provisoire depuis juillet dernier. Ils arrivent menottés deux par deux au tribunal. A l’extérieur comme à l’intérieur du tribunal, la présence policière est impressionnante (environ 40 policiers armés).
Dans la salle d’audience, les 35 prévenus, principalement africains, sont placés au centre (sept rangs de six prévenus). L’ambiance est tendue. En face des (...)L’Union européenne ne peut pas abolir les hivers : elle doit mettre fin à la politique criminelle des hotspots !
À partir de quel moment la non assistance à personne en danger devient-elle un crime ? Quel nombre de morts permet de qualifier un crime contre l’humanité ? Ces questions se posent depuis longtemps à propos des milliers de personnes décédées en Méditerranée faute de voies légales d’accès à l’Union européenne (UE). Aujourd’hui, la situation de plus en plus grave de milliers d’exilé·es, pris au piège par des températures glaciales dans les camps grecs et sur les « routes des Balkans », met très directement en (...)
Des « relocalisations » prétextes à expulsion
Présentée, dans l’agenda européen pour la migration lancé en mai 2015 par la Commission européenne comme la facette « solidaire » de la réponse de l’Union européenne à la mal nommée « crise migratoire », la relocalisation consiste en une répartition, dans différents États membres, de migrant·e·s identifié·e·s dans les hotspots, grecs et italiens, comme éligibles au statut de réfugié. Après que la Commission a renoncé à en faire un dispositif contraignant (nombre d’États refusant de se voir imposer des « quotas »), (...)