une nouvelle étape vers un usage institutionnel des camps hors de l’UE
Même si, au G5 de Florence (17-18 octobre 2004), aucun accord n’est atteint sur le projet italo-allemand d’établissement de camps en Afrique du Nord, il s’agit là d’un saut qualitatif extrêmement grave : les institutions européennes ont intégré et fait accepter l’idée que les camps externalisés sont un instrument de la politique d’asile, qui n’est plus conçue, à l’instar des politiques d’entrée-séjour, que comme un outil de gestion policière et utilitariste des flux migratoires.