Anna Amiach a été accueillie à Madrid de mai à octobre 2019 au sein de la Commission espagnole d’aide au réfugié (CEAR), membre espagnol du réseau. Ses travaux durant ces 5 mois de mission ont porté principalement sur l’externalisation des politiques migratoires de l’UE (en particulier les cadres de coopération entre le Maroc et l’UE/l’Espagne dans le domaine des migrations), et sur les entraves à la liberté de mouvement des personnes migrantes. Elle a ainsi réalisé/diffusé une veille documentaire et (...)
Espagne
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Cour européenne des droits de l’Homme : l’Espagne et l’Union européenne (UE) pourront faire prévaloir la protection des frontières européennes sur le droit d’asile
Communiqué collectif
La Cour européenne des droits de l’Homme (Cour-EDH) vient de rendre une décision favorable aux autorités espagnoles, en entérinant la pratique dite des « refoulements à chaud » des personnes tentant de rejoindre les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla. Alors même qu’une autre formation de la Cour avait condamné l’Espagne en 2017 pour cette pratique illégale, sa Grande Chambre a décidé cette fois que ce pays n’avait pas violé les droits des exilé·e·s qui avaient déjà franchi sa frontière en les (...)
L’Espagne, “terre d’accueil" ?
L’Espagne n’est pas réputée pour être une terre d’accueil. Peu de personnes migrantes et demandeuses d’asile parviennent à entrer sur le territoire espagnol et/ou à accéder à une protection effective. Mais avec l’évolution des routes migratoires, l’Espagne est redevenue, en 2017, la troisième porte d’entrée en Europe, après l’Italie et la Grèce. Les arrivées de migrant·e·s y sont ainsi trois fois plus nombreuses qu’en 2016. Bien plus, en 2017, le nombre de demandes d’asile enregistrées en Espagne est plus élevé (...)
Situation de l’Aquarius : l’intervention espagnole ne dédouane pas l’Italie de ses responsabilités
Communiqué de presse de l’ASGI
On peut se réjouir du fait que, grâce à la proposition de l’Espagne d’accueillir les passagers de l’Aquarius, le drame que vivent depuis presque une semaine ces 629 personnes sauvées du naufrage mais interdites d’accostage trouve bientôt une issue.
Cette solution ne saurait cependant dédouaner l’Italie et Malte des devoirs qui leur incombent au regard du droit international maritime, qui oblige les pays dont les côtes sont les plus proches à porter assistance et à permettre le débarquement d’un navire (...)L’Espagne et le Maroc doivent respecter les droits des enfants migrants
Ces derniers mois, le nombre de personnes migrantes et/ou demandeuses d’asile tentant d’accéder au territoire européen à travers la dénommée « frontière sud » entre le Maroc et l’Espagne, a nettement augmenté. La fermeture d’autres routes (Grèce, Italie), et la non délivrance de visas pour accéder au territoire européen, ont provoqué en 2017, la multiplication par trois du nombre d’arrivées en pateras sur les côtes espagnoles, mais aussi 249 morts par naufrage dans la zone. À ce jour, en 2018, plus de 520 (...)